Montcalm and Wolfe: The Riveting Story of the Heroes of the French & Indian War (88 page)

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Authors: Francis Parkman

Tags: #History, #Americas, #Canada, #First Nations, #Native American, #United States, #Colonial Period, #Europe, #France, #Military

BOOK: Montcalm and Wolfe: The Riveting Story of the Heroes of the French & Indian War
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Appendix

A.

III. CONFLICT FOR THE WEST

Piquet and his War-Party
.—“Ce parti [
de guerre
] pour lequel M. le Général a donné son consentement, sera de plus de 3,800 hommes. . . . 500 hommes de nos domiciliés, 700 des Cinq nations à l’exclusion des Agniers [
Mohawks
] qui ne sont plus regardés que comme des anglais, 600 tant Iroquois que d’autres nations le long de la Belle Rivière d’où ils espèrent chasser les anglais qui y forment des Établissemens contraires au bien des guerriers, 2,000 hommes qu’ils doivent prendre aux têtes plates [
Choctaws
] où ils s’arresteront, c’est la où les deux chefs de guerre doivent proposer à l’armée l’expédition des Miamis au retour de celle contre la Nation du Chien [
Cherokees
]. Un vieux levain, quelques anciennes querelles leur feront tout entreprendre contre les anglais de la Virginie s’ils donnent encore quelques secours à cette derniere nation, ce qui ne manquera pas d’arriver. . . .

“C’est un grand miracle que malgré l’envie, les contradictions, l’opposition presque générale de tous les Villages sauvages, j’aye formé en moins de 3 ans une des plus florissantes missions du Canada. . . . Je me trouve done, Messieurs, dans l’occasion de pouvoir étendre l’empire de Jésus Christ et du Roy mes bons maitres jusqu’aux extrémités de ce nouveau monde, et de plus faire avec quelques secours que vous me procurerez que la France et l’angleterre ne pourraient faire avec plusieurs millions et toutes leur troupes.”
Copie de la Lettre écrite par M. l’Abbé Picquet, dattée à la Présentation du 8 Fév
. 1752 (Archives de la Marine).

I saw in the possession of the late Jacques Viger, of Montreal, an illuminated drawing of one of Piquet’s banners, said to be still in existence, in which the cross, the emblems of the Virgin and the Saviour, the fleur-de-lis, and the Iroquois totems are all embroidered and linked together by strings of wampum beads wrought into the silk.

Directions of the French Colonial Minister for the Destruction of Oswego
.—“La seule voye dont on puisse faire usage en temps de paix pour une pareille opération est celle des Iroquois des cinq nations. Les terres sur lesquelles le poste a été établi leur appartiennent et ce n’est qu’avec leur consentement que les anglois s’y sont placés. Si en faisant regarder à ces sauvages un pareil établissement comme contraire à leur liberté et comme une usurpation dont les anglois prétendent faire usage pour acquérir la propriété de leur terre on pourrait les déterminer à entreprendre de les détruire, une pareille opération ne seroit pas à négliger; mais M. le Marquis de la Jonquière doit sentir avec quelle circonspection une affaire de cette espèce doit être conduite et il faut en effêt qu’il y travaille de façon à ne se point compromettre.”
Le Ministre à MM
.
de la Jonquière et Bigot,
15
Avril,
1750 (Archives de la Marine).

B.

IV. ACADIA

English Treatment of Acadians
.—“Les Anglois dans la vue de la Conquête du Canada ont voulu donner aux peuples françois de ces Colonies un exemple frappant de la douceur de leur gouvernement dans leur conduite à l’égard des Accadiens.

“Ils leur ont fourni pendant plus de 35 ans le simple nécessaire, sans élever la fortune d’aucun, ils leur ont fourni ce nécessaire souvent à crédit, avec un excès de confiance, sans fatiguer les débiteurs, sans les presser, sans vouloir les forcer au payement.

“Ils leur ont laissé une apparence de liberté si excessive qu’ils n’ont voulu prendre aucune différence [
sic
] de leur différents, pas même pour les crimes. . . . Ils ont souffert que les accadiens leur refusassent insolemment certains rentes de grains, modiques & très-légitimement dues.

“Ils ont dissimulé le refus méprisant que les accadiens ont fait de prendre d’eux des concessions pour les nouveaux terreins qu’ils voulaient occuper.

“Les fruits que cette conduite a produit dans la dernière guerre nous le savons [
sic
] et les anglois n’en ignorent rien. Qu’on juge là-dessus de leur ressentiment et des vues de vengeance de cette nation cruelle. . . . Je prévois notamment la dispersion des jeunes accadiens sur les vaisseaux de guerre anglois, où la seule règle pour la ration du pain suffit pour les detruire jusqu’au dernier.”
Roma, Officier à l’Isle Royale à
——, 1750.

Indians, directed by Missionaries, to attack the English in Time of Peace
.—“La lettre de M. l’Abbé Le Loutre me paroit si intéressante que j’ay l’honneur de vous en envoyer Copie. . . . Les trois sauvages qui m’ont porté ces dépêches m’ont parlé relativement à ce que M. l’Abbé Le Loutre marque dans sa lettre; je n’ay eu garde de leur donner aucun Conseil là-dessus et je me suis borné à leur promettre que je ne les abandonnerai point, aussy ai-je pourvu à tout, soit pour les armes, munitions de guerre et de bouche, soit pour les autres choses nécessaires.

“Il seroit à souhaiter que ces Sauvages rassemblés pussent parvenir à traverser les anglois dans leurs entreprises, même dans celle de Chibouctou [
Halifax
], ils sont dans cette résolution et s’ils peuvent mettre à execution ce qu’ils ont projetté il est assuré qu’ils seront fort incommodes aux Anglois et que les vexations qu’ils exerceront sur eux leur seront un très grand obstacle.

“Ces sauvages doivent agir seuls, il n’y aura ny soldat ny habitant, tout se fera de leur pur mouvement, et sans qu’il paraisse que j’en eusse connoissance.

“Cela est très essentiel, aussy ai-je écrit au Sr. de Boishébert d’observer beaucoup de prudence dans ses démarches et de les faire très secrètement pour que les Anglois ne puissent pas s’apercevoir que nous pourvoyons aux besoins des dits sauvages.

“Ce seront les missionnaires qui feront toutes les négociations et qui dirigeront les pas des dits sauvages, ils sont en très bonnes mains, le R. P. Germain et M. l’Abbé Le Loutre étant fort au fait d’en tirer tout le party possible et le plus avantageux pour nos interêts, ils ménageront leur intrigue de façon à n’y pas paroitre. . . .

“Je sens, Monseigneur, toute la delicatesse de cette negociation, soyez persuadé que je la conduirai avec tant de précautions que les anglois ne pourront pas dire que mes ordres y ont eu part.”
La Jonquière au Ministre,
9
Oct
. 1749.

Missionaries to be encouraged in their Efforts to make the Indians attack the English
.—“Les sauvages. . .se distinguent, depuis la paix, dans les mouvements qu’il y a du côté de l’Acadie, et sur lesquels Sa Majesté juge à propos d’entrer dans quelques details avec le Sieur de Raymond. . . .

“Sa Majesté luy a déjà observé que les sauvages ont été jusqu’à présent dans les dispositions les plus favorables. Il est de la plus grande importance, et pour le présent et pour l’avenir, de ne rien négliger pour les y maintenir. Les missionnaires qui sont auprès d’eux sont plus à portés d’y contribuer que personne, et Sa Majesté a lieu d’être satisfaite des soins qu’ils y donnent. Le Sr. de Raymond doit exciter ces missionnaires à ne point se relacher sur cela; mais en même temps il doit les avertir de contenir leur zèle de manière qu’ils ne se compromettent pas mal à propos avec les anglois et qu’ils ne donnent point de justes sujets de plaintes.”
Mémoire du Roy pour servir d’Instruction au Comte de Raymond,
24
Avril,
1751.

Acadians to join the Indians in attacking the English
.—“Pour que ces Sauvages agissent avec beaucoup de Courage, quelques accadiens habillés et matachés comme les Sauvages pourront se joindre à eux pour faire coup sur les Anglois. Je ne puis éviter de consentir à ce que ces Sauvages feront puisque nous avons les bras liés et que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes, au surplus je ne crois pas qu’il y ait de l’inconvenient de laisser mêler les accadiens parmi les Sauvages, parceque s’ils sont pris, nous dirons qu’ils ont agi de leur propre mouvement.”
La Jonquière au Ministre,
1
Mai,
1751.

Cost of Le Loutre’s Intrigues
.—“J’ay déjà fait payer a M. Le Loutre depuis l’année dernière la somme de 11183
l
. 18
s
. pour acquitter les dépenses qu’il fait journellement et je ne cesse de luy recommander de s’en tenir aux indispensables en evitant toujours de rien compromettre avec le gouvernement anglois.”
Prévost au Ministre,
22
Juillet,
1750.

Payment for English Scalps in Time of Peace
.—“Les Sauvages ont pris, il y a un mois, 18 chevelures angloises [
English scalps
], et M. Le Loutre a été obligé de les payer 1800
l
., argent de l’Acadie, dont je luy ay fait le remboursement.”
Ibid
., 16
Août,
1753. Many pages might be filled with extracts like the above. These, with most of the other French documents used in Chapter IV., are taken from the Archives de la Marine et des Colonies.

C.

V. WASHINGTON

Washington and the Capitulation at Fort Necessity
.—Villiers, in his Journal, boasts that he made Washington sign a virtual admission that he had assassinated Jumonville. In regard to this point, a letter, of which the following is an extract, is printed in the provincial papers of the time. It is from Captain Adam Stephen, an officer in the action, writing to a friend five weeks after.

“When Mr. Vanbraam returned with the French proposals, we were obliged to take the sense of them from his mouth; it rained so heavy that he could not give us a written translation of them; we could scarcely keep the candle lighted to read them by; they were written in a bad hand, on wet and blotted paper, so that no person could read them but Vanbraam, who had heard them from the mouth of the French officer. Every officer there is ready to declare that there was no such word as
assassination
mentioned. The terms expressed were,
the death of Jumonville
. If it had been mentioned we would by all means have had it altered, as the French, during the course of the interview, seemed very condescending, and desirous to bring things to an issue.” He then gives several other points in which Vanbraam had misled them.

Dinwiddie, recounting the affair to Lord Albemarle, says that Washington, being ignorant of French, was deceived by the interpreter, who, through poltroonery, suppressed the word assassination.

Captain Mackay, writing to Washington in September, after a visit to Philadelphia, says: “I had several disputes about our capitulation; but I satisfied every person that mentioned the subject as to the articles in question, that they were owing to a bad interpreter, and contrary to the translation made to us when we signed them.”

At the next meeting of the burgesses they passed a vote of thanks for gallant conduct to Washington and all his officers by name, except Vanbraam and the major of the regiment, the latter being charged with cowardice, and the former with treacherous misinterpretation of the articles.

Sometime after, Washington wrote to a correspondent who had questioned him on the subject: “That we were wilfully or ignorantly deceived by our interpreter in regard to the word
assassination
I do aver, and will to my dying moment; so will every officer that was present. The interpreter was a Dutchman little acquainted with the English tongue, therefore might not advert to the tone and meaning of the word in English; but, whatever his motives for so doing, certain it is that he called it the
death
or the
loss
of the Sieur Jumonville. So we received and so we understood it, until, to our great surprise and mortification, we found it otherwise in a literal translation.” Sparks,
Writings of Washington,
II. 464, 465.

D.

VII. BRADDOCK

It has been said that Beaujeu, and not Contrecœur, commanded at Fort Duquesne at the time of Braddock’s expedition. Some contemporaries, and notably the chaplain of the fort, do, in fact, speak of him as in this position; but their evidence is overborne by more numerous and conclusive authorities, among them Vaudreuil, governor of Canada, and Contrecœur himself, in an official report. Vaudreuil says of him: “Ce commandant s’occupa le 8 [
Juillet
] à former un parti pour aller au devant des Anglois”; and adds that this party was commanded by Beaujeu and consisted of 250 French and 650 Indians (
Vaudreuil au Ministre,
5
Août,
1755). In the autumn of 1756 Vaudreuil asked the Colonial Minister to procure a pension for Contrecœur and Ligneris. He says: “Le premier de ces Messieurs a commandé longtemps au fort Duquesne; c’est luy qui a ordonné et dirigé tous les mouvements qui se sont faits dans cette partie, soit pour faire abandonner le premier établissement des Anglois, soit pour les forcer à se retirer du fort Nécessité, et soit enfin pour aller au devant de l’armée du Général Braddock qui a été entièrement défaite” (
Vaudreuil au Ministre,
8
Nov
. 1756). Beaujeu, who had lately arrived with a reinforcement, had been named to relieve Contrecur (
Dumas au Ministre,
24
Juillet,
1756), but had not yet done so.

As the report of Contrecur has never been printed, I give an extract from it (
Contrecur à Vaudreuil,
14
Juillet,
1755, in Archives de la Marine):—

“Le même jour [8
Juillet
] je formai un party de tout ce que je pouvois mettre hors du fort pour aller à leur rencontre. Il étoit composé de 250 François et de 650 sauvages, ce qui faisoit 900 hommes. M. de Beaujeu, capitaine, le commandoit. Il y avoit deux capitaines qui estoient Mrs. Dumas et Ligneris et plusieurs autres officiers subalternes. Ce parti se mit en marche le 9 à 8 heures du matin, et se trouva à midi et demie en présence des Anglois à environ 3 lieues du fort. On commença à faire feu de part et d’autre. Le feu de l’artillerie ennemie fit reculer un peu par deux fois notre parti. M. de Beaujeu fut tué à la troisième décharge. M. Dumas prit le commandement et s’en acquitta au mieux. Nos François, pleins de courage, soutenus par les sauvages, quoiqu’ils n’eussent point d’artillerie, firent à leur tour plier les Anglois qui se battirent en ordre de bataille et en bonne contenance. Et ces derniers voyant l’ardeur de nos gens qui fonçoient avec une vigeur infinie furent enfin obligés de plier tout à fait après 4 heures d’un grand feu. Mrs. Dumas et Ligneris qui n’avoient plus avec eux q’une vingtaine de François ne s’engagerent point dans la poursuite. Ils rentrerent dans le fort, parceq’une grande partie des Canadiens qui n’estoient malheureusement que des enfants s’estoient retirés à la première décharge.”

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